Un peu d'histoire
Le nom Altkirch, qui signifie « vieille église » en allemand, fait référence à l’ancienne église qui se trouvait sur la colline où la ville s’est développée.
Durant le Moyen Âge, Altkirch était sous la domination des comtes de Ferrette, une famille influente dans la région. En 1324, la lignée des Ferrette s’éteint, et le comté passe sous le contrôle des Habsbourg par mariage. Cela marque une période où la ville, comme le reste de l’Alsace, devient un point stratégique dans les luttes entre puissances européennes, notamment entre la France et les Habsbourg.
Au XVIIe siècle, durant la Guerre de Trente Ans, l’Alsace est ravagée par les conflits, mais avec le traité de Westphalie en 1648, Altkirch, comme une grande partie de l’Alsace, est annexée par la France sous le règne de Louis XIV. La ville devient alors une place forte du royaume français, bien qu’elle garde une influence culturelle germanique, comme en témoigne la langue et les traditions locales.
Pendant la période moderne, Altkirch est également affectée par les conflits franco-allemands, notamment lors des guerres de 1870 et de 1914-1918. Après la défaite française en 1871, la ville, avec toute l’Alsace, est annexée par l’Empire allemand. Elle ne redevient française qu’à la fin de la Première Guerre mondiale. Une nouvelle occupation allemande se produit entre 1940 et 1945 pendant la Seconde Guerre mondiale, jusqu’à la libération de l’Alsace par les forces alliées.
Aujourd’hui, Altkirch est une ville qui, tout en étant profondément attachée à ses racines historiques, s’est modernisée. Elle offre à ses habitants et visiteurs une riche culture locale, marquée par les traditions alsaciennes et la proximité de la nature environnante. Parmi ses attractions, on peut noter le Mont des Oliviers, un site de pèlerinage, et le Musée Sundgauvien, qui retrace l’histoire de la région.
©Vianney Muller
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