Goût d'Alasace
Pokaa

Média strasbourgeois

Coraline LAFON

Bretonne d’origine, je suis tombée amoureuse de l’Alsace il y a presque 10 ans. Depuis, j’adore arpenter la région, ses sentiers de randonnées, ses fermes auberges et ses logements insolites.

C’est aussi il y a environ 10 ans, que j’ai rejoint l’aventure Pokaa, d’abord en tant que rédactrice et vidéaste, puis peu à peu, en tant que rédactrice en chef et co-gérante. Aujourd’hui, mon rôle est principalement d’aider l’équipe éditoriale à naviguer sur notre océan de projets !

Philippe OFFENBROICH

Strasbourgeois pure souche, j’ai travaillé dans pas mal de secteurs différents, la musique, l’art, l’événementiel en passant par les énergies renouvelables.

J’ai rejoint l’aventure du média Pokaa comme commercial, il y a maintenant 7 ans, et aujourd’hui j’en suis l’un des co-gérants. Ce que j’aime par-dessus tout dans cette aventure, c’est de sentir l’impact positif qu’on a sur une ville que j’aime tant.

Vivien LATUNER

Fondateur de Pokaa et actuellement directeur de la publication, je vis, baigne et dessine l’esprit du média depuis plus de 11 ans. Depuis l’étudiant haut-rhinois tombé amoureux de Strasbourg, les années ont passé, mais le feu intérieur brûle encore.

Je travaille au quotidien pour l’animer et développer de nouveaux projets pour que Pokaa continue de surprendre et se réinventer : Stüb, Le Lardon, notre virage vers le papier, Knack Line, notre nouvelle agence de communication, et bien d’autres idées qui sont en ce moment en train de germer.

UNE SPECIALITE DE NOEL ?

C : J’ai adoré découvrir les Bredele ! On en trouve globalement partout, mais mes préférés sont ceux de mes beaux-parents 😉

P : Pour moi Noël, ce sont les repas en famille et entre amis ; et rien de plus convivial qu’un plateau d’huîtres et une bouteille de vin qu’on ouvre entre copains.

V : Dès novembre, lorsque les Mannele font surface, les souvenirs d’enfance ressurgissent. J’ai grandi en les appelant Mannala, mais ce que l’on oubli souvent dans le débat de E et des A, c’est que même si le mot change, le plaisir est le même au nord comme au sud du Rhin.

UN BON PLAT DU TERROIR ?

C : Moi qui n’aimais pas la choucroute avant d’arriver en Alsace, j’ai complètement changé d’avis sur le sujet ! Mon adresse préférée : le Cruchon.

P : On ne peut pas parler d’Alsace sans parler de tartes flambées, plat emblématique de nos apéros et chez Schatzi on en mange des magnifiques.

V : Il y a quelque chose de beau (le beurre) et de simple dans un bon plat de spaetzle bien dorées (le beurre !) avec une sauce gourmande : munster, crème fraîche et lardons ou champignons. Les Italiens ont voué un culte à leurs pâtes ; nous, Alsaciens, mésestimons parfois encore l’attrait de nos spaetzle.

LA BOUTIQUE QUE VOUS ADOREZ ?

C : La friperie du Léopard ! Fringues de seconde main, upcycling mais aussi réemploi : on peut à la fois y trouver des habits pour pas cher mais aussi participer à l’économie solidaire locale.

P : Ce n’est pas qu’une boutique, mais l’épicerie l’Ottima Scelta a très longtemps sauvé mes soirées improvisées.

V : La librairie le Tigre, c’est un petit royaume de la nouvelle bande dessinée. On s’y sent bien, c’est un peu arty, un peu punk, le patron a de la personnalité, il fait vivre son lieu avec une certaine singularité qui donne une image un peu plus alternative de la BD.

VOTRE VITICULTEUR OU CEPAGE PREFERE ?

C : Lors d’un reportage pour Pokaa, on avait rencontré la famille Lissner, à Wolxheim. Depuis, je prends toujours autant de plaisir à déguster leurs vins « sauvages, libres et vivants, et bios », selon leur propre description.

P : On a de quoi faire en Alsace et je suis un grand amoureux de notre terroir, plus précisément de nos Pinots Noirs. Celui de Céline Metz ne quitte jamais ma cave.

V : J’aime beaucoup les vins natures alsaciens de Christophe Lindenlaub. « À pas de velours », son Pinot Noir, aura alimenté et fluidifié pas mal de soirées à refaire le monde et s’encanailler.

UNE AMBIANCE A DECOUVRIR ?

C : Pour être complètement dépaysé tout en restant à Strasbourg je recommande fortement d’aller prendre un goûter Au Fond du Jardin. Un aller simple en Angleterre.

P : J’aime particulièrement l’ambiance du bar Corse A Cantina, un vrai petit bout de Calvi chez nous.

V : Mon jardin secret des dimanches maussades : le MegaRex d’Haguenau. C’est un complexe cinéma qui a la particularité d’avoir un énorme parc de consoles d’arcades et de flippers. Une petite fête foraine à l’année, à partager avec des amis (qu’il ne faut surtout pas avertir avant).

UN DEJEUNER D’AFFAIRES ?

C : Avec son menu entrée + plat + dessert + café à 25€ le midi, le restaurant 030 et sa fusion entre la gastronomie française et les saveurs africaines est le lieu idéal pour un déjeuner d’affaire !

P : Je recommande fortement le nouveau restaurant À table, c’est frais, coloré et recherché. Une petite pépite pour le déjeuner.

V : La cuisine thaï de Chili Thaï Lanna, rue d’Austerlitz à Strasbourg. Les saveurs sont si parfumées et variées que le repas ne s’efface pas au profit des échanges pros, mais devient un moment de découverte partagé.

UN MENU A EMPORTER ?

C : Les Bánh de la Rizière, avec une petite boisson à la mangue. À choper surtout en été pour aller les savourer au bord des quais.

P : J’aime quand c’est simple : le sandwich jambon/champignon de chez Caouette a ma préférence pour un déjeuner sur le pouce.

V : La clé d’un repas à emporter réussi, c’est sa proximité. Alors je resterai dans la Krutenau avec l’indémodable Charly’s Burger. Un petit resto bien patiné qui ne sert que des sandwichs américains frites depuis des décennies. Une seule personne au comptoir, le patron, et ici, l’inflation des prix de la restauration n’est pas encore arrivée.

UNE GOURMANDISE SUCRÉE ?

C : Sans hésiter : les pâtisseries de chez Caouette ! Que ce soient les cookies au sarrasin, les croissants au beurre ou les éclairs à la vanille, tout est délicieux et réconfortant.

P : Quand on reçoit du monde à la maison, j’opte toujours pour le flan de la pâtisserie GC, une bombe de calorie, mais tellement régressif. Tout le monde est conquis.

V : Les pâtisseries du chocolatier Erithaj. Elles sont encore peu connues, car l’adresse apparaît comme une chocolaterie, mais la qualité de leurs pâtisseries est à la hauteur de leurs chocolats. Inspirées par l’Asie du Sud-Est, elles mêlent la technicité des desserts français à des saveurs venues d’ailleurs. Et mama, qu’elles sont belles !

UN DINER EN AMOUREUX OU ENTRE AMIS ?

C : Le Jasmin ! Bien planqué dans le quartier des XV, c’est un resto tunisien qui propose des couscous à tomber dans une ambiance très familiale. Trop cool à faire en amoureux ou entre potes.

P : Sans hésiter pour moi, c’est chez Aïda qu’il faut aller, c’était le premier restaurant que nous avons fait avec ma chérie et c’est aussi devenu le nom de notre chat.

V : Aida, Foudrefeu ou Madeleine, trois adresses qui savent mêler créativité et technique, à des prix qui restent accessibles. Trois adresses de passionnés aussi, qui se trouvent dans le même quartier : la Krutenau.

UN GOÛT D’ENFANCE ?

C : Quand j’ai besoin de retrouver un peu mes racines bretonnes, je vais boire des cafés sur la coursive de l’Atlantico, un bar-péniche amarré au bord de l’eau. Ce n’est pas tant le goût que l’ambiance qui me replonge en enfance !

P : Le poulet rôti du dimanche midi, avec des patates au four.

V : Les läckerli de Bâle et les pains d’épices Fortwenger. C’est ancré dans l’enfance et c’est un goût qui aujourd’hui m’aide à traverser nos longs hivers.

VOTRE PLUS BELLE EXPERIENCE GOURMANDE ?

C : Depuis quelques années, je craque régulièrement mon PEL pour profiter des chocolats de chez Erithaj. Ils proposent toujours des sculptures chocolatées qu’on a à peine envie de toucher tellement elles sont belles, et leurs tablettes se savourent comme un trésor.

P : Mes beaux-parents m’ont invité à manger le lièvre à la royale du restaurant Les Funambules l’hiver dernier. Quelle claque à chaque bouchée ! J’avais ce sentiment rare de manger un monument de la gastronomie française.

V : Je crois que ma première visite à la Villa René Lalique reste une expérience qui m’a fait frissonner.

LE PLAT QUE VOUS AIMEZ CUISINER ?

C : La tarte tatin de poivrons ! Très simple à réaliser et très bonne à manger, tout ce qu’on aime.

P : Les lasagnes. Le plat convivial par excellence à mettre au milieu de la table, avec un ragù qui a mijoté plusieurs heures.

V : Une bonne soupe thaïe pour surprendre ses amis. À la place des éternelles pâtes de 4h du matin : la soupe Tom kha kai. C’est doux avec le lait de coco, ça a du caractère avec le piment, ça éveille avec le gingembre et la citronnelle.

UN LIEU POUR SE DETENDRE LE WEEK-END ?

C : J’ai un affect particulier pour le gîte Racines, un écrin de verdure situé au cœur de la vallée de Thann, à 1h30 de Strasbourg. Encerclé par la nature et les fermes auberges, c’est le lieu parfait pour se reposer… et bien manger !

P : Pour moi, c’est direction les thermes de Caracalla à Baden-Baden, je peux y rester des heures.

V : L’Alsace ne manque ni de montagnes, ni de châteaux. Le weekend, je quitte la plaine quand je peux pour prendre un peu de hauteur et une bonne part de tourte dans une ferme auberge.

VOTRE PETIT PLAISIR DE L’HIVER ?

C : Boire un bon chaï latte dans l’un des deux cafés Bretelles !

P : Qu’il passe le plus vite possible pour retrouver la chaleur et trinquer en terrasse…

V : Le plaid de fin de journée, de la musique, un petit verre et debriefer avec mon chat. Il n’est pas porté par le débat, mais il a une bonne écoute, c’est déjà ça 😉

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