Brunch et pique-nique
au grand air

Longtemps réservé aux hôtels anglo-saxons, le brunch a conquis nos tables. Ni tout à fait petit-déjeuner, ni complètement déjeuner, il séduit par sa variété et sa liberté de ton. En terrasse ou chez soi, en version sucrée-salée ou plus typée, il invite à prendre le temps.

Une invention anglaise

Le mot brunch est une contraction de breakfast et lunch, apparue pour la première fois dans un article satirique publié en 1895 dans le magazine britannique Hunter’s Weekly. L’auteur, Guy Beringer, y défendait l’idée d’un repas dominical tardif, moins lourd qu’un traditionnel roast-beef, censé remédier aux excès de la veille. Le concept est ensuite devenu populaire dans la haute société anglaise avant de traverser l’Atlantique. Aux États-Unis, il trouve un terrain fertile dans les années 1930, notamment à New York et Chicago, où les hôtels commencent à proposer des buffets élégants le dimanche. Il faudra attendre les années 1990-2000 pour que le brunch conquière la France progressivement, avant de devenir un rendez-vous hebdomadaire.

Brunch, mode d’emploi

Le brunch, c’est l’art de prendre son temps autour de la table, en terrasse ou au soleil d’une fin de matinée, où les classiques du petit-déjeuner croisent les plats du déjeuner. À la carte : pain artisanal, viennoiseries, œufs déclinés à l’envi (brouillés, pochés, bénédictine…), charcuteries fines, fromages locaux, fruits frais, yaourts maison ou granola croquant. Place aussi aux caprices du moment : avocado toasts, pancakes au sirop d’érable, saumon fumé, quiches de saison, ou pâtisseries à savourer avec des boissons froides ou chaudes.

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