lundi: Fermé
mardi: 12:00 – 14:30, 19:00 – 23:00
mercredi: 12:00 – 14:30, 19:00 – 23:00
jeudi: 12:00 – 14:30, 19:00 – 23:00
vendredi: 12:00 – 14:30, 19:00 – 23:00
samedi: 12:00 – 14:30, 19:00 – 23:00
dimanche: Fermé
Situé au cœur de la vieille ville de Belfort, Le Pot d’Etain est un restaurant qui attire les connaisseurs de gastronomie et les amateurs de bonne cuisine depuis des décennies. Fondé il y a plus de 50 ans par Florence et Philippe Zeiger, cet établissement familial a su préserver son charme authentique tout en évoluant avec les tendances culinaires contemporaines.
Le Pot d’Etain tire son nom de son bâtiment historique, qui a conservé son caractère d’antan malgré les années qui ont passé. Le restaurant est logé dans une ancienne maison datant du XVIIe siècle, avec ses poutres apparentes, ses murs de pierre et son atmosphère chaleureuse qui rappelle une époque révolue. Dès que l’on pénètre à l’intérieur, on est enveloppé par une ambiance à la fois élégante et intime, où chaque détail témoigne du respect de la tradition et du savoir-faire artisanal.
La cuisine du Pot d’Etain est à l’image de son cadre : authentique, raffinée et inspirée par les richesses culinaires de la région. Les chefs talentueux de l’établissement, dirigés par Florence Zeiger, mettent en valeur les produits locaux et de saison pour créer des plats savoureux qui ravissent les papilles des convives. Des recettes traditionnelles revisitées aux créations contemporaines, la carte du Pot d’Etain offre un voyage gustatif inoubliable à travers les saveurs de la Franche-Comté et au-delà.
L’une des caractéristiques remarquables du Pot d’Etain est la diversité de son menu. Que vous soyez amateur de poisson ou de viande, vous trouverez certainement votre bonheur dans les délices proposés par le restaurant. Du poissons frais aux viandes tendres et savoureuses, chaque plat est préparé avec soin et expertise pour offrir une expérience culinaire inégalée.
Les clients sont accueillis avec le sourire et traités avec un soin particulier, faisant de chaque repas une expérience agréable et mémorable. Que ce soit pour un dîner en amoureux, un repas entre amis ou une célébration spéciale, Le Pot d’Etain offre l’atmosphère parfaite pour partager des moments de bonheur et de gourmandise.
«Raymond Oliver m’a transmis sa passion pour la cuisine. Enfant, je le regardais réaliser ses recettes de cuisine à la télévision. Il était un précurseur dans ce domaine», se souvient Philippe Zeiger. Pour être sûr de vouloir en faire son métier, adolescent, il suit un court stage au restaurant Le Pot d’Étain, à Danjoutin (Territoire de Belfort). Il rachètera l’établissement trente ans plus tard.
Convaincu de sa vocation, Philippe Zeiger intègre le lycée hôtelier de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône). À 18 ans, CAP et BEP en poche, il part à l’aventure en Allemagne et occupe sa première place de commis de cuisine au Vater und Sohn, à Stuttgart. De retour en France, il se lance dans une longue tournée des établissements toqués de France : La Ferme de Mougins (Alpes-Maritimes), Le Prieuré aux côtés de Charles Plumex, à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), la table de Jean Bardet à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), l’Hostellerie de Levernois (Côte-d’Or) et le Martinez, à Cannes. Fin 1994, il termine sa course chez Bernard Loiseau, à Saulieu, où il rencontre Florence, sa future épouse, alors demi-cheffe de rang.
Sous la direction de Patrick Bertron pendant cinq ans, il écrit les cartes et participe aux ouvertures des brasseries parisiennes Tante Louise et Tante Marguerite. En 1999, le couple s’installe au Château de Coudrée, au bord du lac Léman, où Philippe Zeiger prend sa première place de chef de cuisine. Quelque temps après, un fournisseur l’informe que Gilles Blandin, tout jeune Meilleur ouvrier de France, quitte les Armes de Champagne, à L’Épine (Marne).
Après quatre ans de bons et loyaux services dans ce restaurant, récompensé par 2 toques, Philippe Zeiger apprend que Le Pot d’Étain, où il a fait ses premiers pas en cuisine, est à vendre. Il le rachète avec son épouse en 2008 et y écrit un nouveau chapitre culinaire. «Je veux me différencier de mes collègues. Ma compagne ayant des origines bretonnes, j’ai toujours eu à cœur de cuisiner le poisson, les couteaux ou le caviar, un clin d’œil aux produits de la mer.» Gault&Millau le consacre Jeune Talent en 2010 et lui décerne 2, puis 3 toques.