Notre sélection de spécialités sucrées pour les fêtes

Notre sélection de spécialités sucrées pour les fêtes

Le pain d’épices

Fêté le 6 décembre dans l’Est et le Nord de la France, ainsi que dans de nombreux pays d’Europe, Saint Nicolas est traditionnellement le saint patron des enfants et des écoliers. Accompagné du Père Fouettard, il vient offrir des gourmandises aux petits. Aujourd’hui, on déguste le traditionnel pain d’épices décoré en son honneur.

Les bredele

Dès novembre, on confectionne ces petits biscuits dans les familles alsaciennes pour veiller jusqu’à Noël. Traditionnellement, ils étaient accrochés au sapin et offerts aux enfants et aux proches le 25 décembre, jusqu’au XXe siècle. Leur origine remonte à l’époque celte et romaine, et constituait des offrandes aux dieux.

La galette des rois

L’Épiphanie est l’héritage d’une fête païenne dédiée au dieu Saturne et au Soleil. Lors du repas, les maîtres et les esclaves partageaient un gâteau dans lequel on glissait une fève (à l’époque, un haricot) pour désigner le « roi du festin ». Plus tard perpétué par la tradition chrétienne, ce n’est qu’au XVIIe siècle que la galette feuilletée à la frangipane fit son apparition.

La tarte au fromage blanc

En alsacien « Käseküeche », est aussi un dessert qui fait retomber tous les alsaciens en enfance ! les premières traces de cette spécialité remontent en 1598, à Nuremberg, dans un livre de recette d’Anna Wecker. Réalisé à base d’oeuf, de fromage blanc et de sucre, ce qui rend ce dessert si exceptionnel, c’est assurément sa texture.

Les mannele

Dès le XVe siècle, en Alsace et en Moselle, les Mannele sont liés à la célébration de la Saint-Nicolas. Ces brioches représentent Saint Nicolas ou bien les trois enfants tués et découpés par un boucher, que le Patron des écoliers ressuscita miraculeusement.

Le kougelhopf

Si son histoire est légendaire et controversée d’une part, ce potier de Ribeauvillé à qui les Rois Mages auraient préparé un gâteau spécial pour le remercier de son hospitalité ; d’autre part, la Reine Marie-Antoinette qui aurait importé ce gâteau autrichien, en France son goût brioché et sa texture légère restent incomparables.