Les bons plats d’hiver

À TRAVERS le temps

Rien de tel qu’une cocotte fumante pour enjôler les sens et réconforter la panse. Un four (un feu), une cocotte et du temps, c’est la recette universelle de nombreux mijotés à travers le monde et à travers les âges. Notre patrimoine culinaire français, notamment constitué de blanquette de veau, boeuf bourguignon, osso-buco, navarin d’agneau, coq au vin, pot-au-feu, potée auvergnate ou encore cassoulet, a régalé des générations. Véritables madeleines de Proust, ces plats sont aussi économiques que consolants. Pour chaque recette on sélectionne souvent des « bas morceaux » de viande, ainsi que des légumes et légumineuses locaux (on pense à utiliser ceux abîmés). Les mijotés s’adaptent donc très bien à nos résolutions actuelles « anti-gaspillage ».

les secrets d’un bon mijoté

Dans l’immense répertoire de recettes, on distingue 3 grandes familles de mijotés : à base de viandes, à base de poissons et à base de légumes. Chaque recette se prépare généralement en deux temps. D’abord on saisit dans la cocotte la viande enfarinée ou autres ingrédients sur tous ses côtés, avec un peu de matière grasse pour la faire dorée (on dit « singer » la viande). Puis, on la recouvre de bouillon de viandes ou de légumes, de vin blanc ou vin rouge, de bière ou autre, et on cuit le tout à couvert à petit feu pendant plusieurs heures selon les recettes. On pense aux aromates, bouquet garni, laurier, thym, romarin, etc… Les légumes peuvent être ajoutés au fur et à mesure selon leur temps de cuisson pour garder leur texture. Comme les mijotés sont bien meilleurs réchauffés, on les prépare la vieille !